Bientôt 3 ans que j'ai créé ce blog, et l'identité virtuelle de Capucine Kerleane, ma légende personnelle, mon slogan "les pieds dans la nature, la tête dans le futur". En fait, tout cela m'est totalement personnel, sauf le nom et le prénom, ainsi que les prénoms que j'ai employés sur ce blog. J'ai fait un grand bout de chemin ici, d'abord par les rencontres que j'y ai faites, qui m'ont énormément enrichie (merci), ensuite parce que cela m'a motivée à mettre en mots des expériences, des émotions très profondes que je ne savais pas où exprimer ailleurs.
Seuls deux de mes proches connaissent ce blog, ceux en qui j'ai assez confiance pour leur donner accès, dans ma vraie vie, à ce pan caché mais aussi terriblement sincère de moi. Mais ils ne lisent pas je crois, car j'ai d'autres canaux de communication directs avec eux.
Parfois je me demande ce qui se passerait si ma vraie identité collusionnait avec la virtuelle. Si mon chef ou, pire, si maman lisait mon blog? je soupçonne que ma mère lisait mon journal, à l'adolescence. Je ne m'en suis jamais douté, mais quand dix ans plus tard elle a découvert par ce biais que ma petite soeur avait consommé de la drogue, cela l'a tellement terrorisée qu'elle a lâché le morceau pour la remettre dans les rails. Cela-dit, j'avais toujours un doute, déjà à l'époque, je maquillais les noms avec des fausses identités dans mes cahiers au cas où... précaution. Protection.
Protection pourquoi? Finalement, ce pan Kerleane de ma vie enrichit au jour le jour mon pan réel. J'ai montré mes dessins à un cercle plus large que mes intimes, par exemple. Je suis encore incapable de parler du reiki autour de moi, par contre. Le problème de mon point de vue est que les gens ne sont pas près... pas prêts. J'ai l'impression de suivre un chemin qui me fait évoluer et grandir, aller chaque jour vers cette sagesse sur laquelle je m'interrogeais au début de mon blog, mais autour de moi, dans ma vraie vie, mes proches, mes amis, mes collègues, sont sur leur chemin à eux, avec leurs croyances en eux, souvent leurs limitations aussi. Je le respecte leur chemin, c'est le leur, c'est leur choix... alors je fais juste comme Amélie Poulain, dans ma vraie vie, je procède par petites touches pour amener un peu de joie, d'énergie positive, de bonheur là où je passe, mais discrètement, doucement... De toute façon, je suis super maladroite et sûre de rien... je vois juste que la vie continue de me sourire, que les autres apprécient ma présence, et même le monde des idées, des concepts et des pensées me paraît plus intime, plus "connecté" depuis que je prends mieux le temps de respirer le présent.
En même temps, je me rends compte de ma terrible limitation: ma difficulté à communiquer cette vision joyeuse et positive qui est la mienne, fondamentalement, à la partager avec une telle évidence que les autres puissent à leur tour voir cette lumière... c'est encore par les mots ici et mes dessins que j'exprime le mieux cette lumière. Depuis quelques semaines, je m'ennuie à mon cours de yoga, trop peuplé et pas à mon rythme, c'est décidé, à la rentrée j'irai à l'atelier d'expression à la place, c'est la même soirée dans la semaine... et j'aimerais tellement dessiner plus fort, les couleurs notamment, mais je n'ai aucune technique: besoin d'aide! Je sais que cela va exposer beaucoup de moi aussi, mais ce sera aussi de nouvelles rencontres, de nouvelles amitiés peut-être...
Le dessin ci-dessus n'est évidemment pas de moi, mais de Jeffrey K Bedrick. J'aime beaucoup.
Je ne saurais dire pourquoi, sans doute un effet miroir, mais je suis très touchée par ta note.
Mais, je crois qu'effectivement communiquer à l'autre ce ressenti positif est une des difficulté que je vis aussi. Sans doute est-ce plus facile grâce à l'écrit ?
Je t'embrasse.
Rédigé par : LE CHEMIN DU BONHEUR | mardi 18 août 2009 à 07h42