Je blogue au gré de mes humeurs et de ma disponibilité... enfin l'été, reposée par deux semaines de vacances dans la fraîcheur nuageuse du Grand Ouest Atlantique, avec un retour au travail tranquille, ils sont tous en vacances et je peux enfin traiter mes mails en retard du mois de... juin!
Juin a été aussi chargé pour moi qu'en 2008, c'est vraiment une période difficile comme décembre entre la fin de l'année scolaire et tous les projets à boucler avant les vacances au boulot. En outre ma situation professionnelle a encore évolué depuis l'an passé, mes responsabilités se sont élargies ces derniers mois et je dois soit reculer (ai-je vraiment ce choix?) soit avancer sur un nouveau poste dont mon chef m'a demandé à demi-mot de dessiner les contours à son retour de vacances.
J'ai toujours reculé devant les responsabilités. J'avais peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas être acceptée, peur de passer pour une carrièriste. Je ne suis pas une fonceuse, et je suis foncièrement altruiste, même si c'est dans ma coquille que je me ressource le mieux. Enfant, et surtout adolescente, j'ai beaucoup souffert de la différence, je ne comprenais pas les autres enfants que je croyais à mon image, et eux ne me comprenaient pas. En grandissant, j'ai appris à écouter, à m'effacer, gommer les différences, pour créer la confiance, quitte à me perdre dans le reflet de l'autre. J'ai une mémoire incroyable, quand il s'agit de l'autre, alors c'est facile... et je capte les émotions, alors j'ai appris à fuir, aussi, à me protéger. Car je suis celle qui fait silencieusement une crise de palpitations quand un collègue se fait engueuler en réunion, celle qui se réveille au milieu de la nuit inquiète d'avoir dit la veille à un collaborateur un mot de trop, un mot de travers, un mot maladroit qui sera mal interprété peut-être... et pourtant mon monde n'est pas noir, comme je le vois c'est plutôt le monde d'Amélie Poulain, je désamorce ce que je peux!
Mais j'ai atteint les limites de mes limites. J'ai besoin d'évoluer, de casser cette peur, ces croyances limitantes qui bloquent mon évolution. C'est vraiment bizarre, jamais je n'aurais pu écrire cette note il y a encore un an, mais je ressens vraiment un fort appel à avancer, évoluer, construire du nouveau, pour moi, et pour, et avec, ceux qui m'accompagnent.
Je sais, c'est confus, j'ai de la peine à écrire cette note, j'avais essayé fin juin et c'était encore plus embrouillé, je n'ai même pas voulu la publier... mais je serai contente de me relire plus tard... en attendant, oui, je suis, je reste perplexe... mais moins qu'avant, je crois... je ne sais pas.
Si tu ressens cett envie d'évoluer en ti, c'est que c'est le Moment. Ecoute ce que ton toi intérieur te dis... Bises et bravo pour ta fidélité ici sur ce blog que je suis depuis le début dscrètement.
Rédigé par : Rayon de Soleil | mardi 04 août 2009 à 09h18
Il y a des moments dans la vie, comme ca, envie de changement, d'évolution. Comme dit Rayon de soleil, si c'est ta petite voix qui te le dit, c'est que c'est LE moment.
Ce sont des passages parfois tourmentes, mais comme un papillon qui sort de sa chrysalide, il faut se donner le temps de la métamorphose.
J'aime bien t'imaginer en Amelie Poulain :-)
Ta note ne me semble pas confuse, au contraire, elle est porteuse d'espoir et d'une belle énergie.
Bises.
Rédigé par : Lili Gertrudis | mardi 04 août 2009 à 18h17
Merci pour votre soutien, et de revenir me lire malgré ma fréquentation irrégulière...
Rédigé par : kerleane | lundi 17 août 2009 à 21h52