Voilà déjà quelques semaines que mon début d'échange littéraire avec LadyR s'est arrêté sur la promesse d'une note concernant "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen, cet autre vaccin anti-romantisme qui me préserva sans doute de bien des désillusions amoureuses par la suite.
Donc, ayant cette note sur le feu (ou plutôt, encore au frigo) et rien de plus urgent à mettre sous la dent des quelques lecteurs de ce blog, je me décide ce soir à m'y attaquer sérieusement. Sur un sujet de ce type, ma première démarche est toujours de chercher un peu de documentation pour enrichir ma propre réflexion, alors que je commence par googler ["belle du seigneur" site:.blogs.psychologies.com] au cas où dans le coin quelqu'un aurait déjà fait une note sur ce roman.
Effectivement, je trouve une note de Charlotte sur son blog "Le démon des mots", datant d'octobre, et surtout, le commentaire suivant:
"(...)Je mets aux côtés d'Albert Cohen cet autre immense écrivain qu'est Marcel Proust qui, comme Cohen a su montrer l'homme dans ce qu'il a d'universel : petitesse, jalousie, gout du pouvoir, vulgarité..."
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