En 2010, je suis visiblement une maniaque de la redondance, puisqu'il y a alors dans mon sac:
- deux porte-feuilles,
- deux porte-monnaie,
- deux sacoches de première nécessité.
Le pire, c'est que je ne me souviens plus pourquoi/comment j'en suis arrivée là!
L'avantage c'est que j'ai développé un très efficace 3e oeil dans les doigts pour arriver à extraire ma carte de crédit de cette caverne d'Ali Baba en moins de 5 secondes quand je passe à la caisse.
Mais en pratique, ce 3e oeil reste parfaitement inefficace pour décrocher à temps le téléphone, en particulier l'iphone dont les rondeurs trouvent un malin plaisir à s'échapper ici ou là, sonnerie vibrante ou pas.
Et ouvrir mon sac a quelque-chose de déprimant comme une maison encombrée d'un bric-à-brac obsolète et mal rangé... quand ce n'est pas carrément gluant, comme le jour où mon déodorant de secours a coulé au fond, épargnant de justesse mon permis de conduire et mon passeport (ah oui, cela me revient, c'est pour cela qu'il y a deux trousses, l'une doit être étanche?).
L'été passé, quand j'ai décidé de passer à un rôle de consultante indépendante, j'ai pris conscience que je devais travailler un peu plus mon look, et je me suis noyée dans un abîme de réflexion sur la combinaison sacoche d'ordinateur et sac à main baroudeur, que je ne m'étais jamais souciée d'assortir jusque-là. Alors j'ai fait au plus simple: j'ai racheté un micro sac, et un porte feuille pour ce micro sac, dédiés à mon activité professionnelle. Mari Charmant a éclaté de rire: maintenant Miss Redondance a... DEUX sacs à main! et en plus j'ai pas la place dans le grand pour mettre le petit (bon, si, OK, si je débarrasse la 2ème trousse de secours étanche peut-être...)
Donc, me sentant vaguement ridicule et passablement encombrée de tout ce bric-à-brac, j'ai pris la décision de revenir à UN (dur) MICRO (encore plus dur) sac au quotidien... quitte à planquer le sac de secours au fond de mon coffre de voiture pour les "au cas où".
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