Mercredi soir j'étais surexcitée en faisant des prises de conscience sur le sens des expériences des 3 dernières années au fur et mesure que j'écrivais la note ci-dessous.
Mais le plus bizarre s'est produit le lendemain: jeudi matin, Ondine ma cadette de 7 ans est descendue toute habillée et très pressée, avec un projet totalement inhabituel pour elle qui a plutôt l'habitude de traîner au lit avec un bouquin jusqu'à mon 3ème appel pour le petit déjeuner: "Maman, on se dépêche, je veux aller à la rivière avant l'école, on a le temps?". Etonnée je suis, mais pourquoi pas? Qu'a-t-elle en tête? dans la continuité de nos scénarios poétiques, elle me dit qu'elle veut retourner voir les fées et enlever la pollution, allusion à un petit nettoyage de déchets que nous avions fait au bord du lac la veille.
Donc, nous nous préparons plus vite que d'habitude et débarquons à la rivière un bon quart d'heure avant le début des cours. Et là, surprise totale. A l'endroit même où je pateaugeais gaiement 16 heures plus tôt, se trouvait une tuile brisée. Une tuile romaine, moussue donc vieille. Certes nous avions eu du grand vent d'orage dans la soirée, mais une tuile isolée, EN PLEIN à cet endroit, sous la passerelle, cela m'a paru d'une telle improbabilité que j'en suis restée interloquée. Cela-dit, je n'ai pas perdu mon bon sens, comme j'avais justement descendu ma poubelle dans le coffre ce matin-là, je suis allée la chercher et j'ai ramassé un par un tous les morceaux brisés pour nettoyer la rivière, dans la logique de ma poésie féérique, c'était évidemment ce qui était attendu de moi ce matin-là.
Je suis allée travailler en tournant et retournant dans ma tête toutes sortes de réflexions, mais l'histoire n'était pas finie. Le soir, en rentrant, Ondine et moi racontons l'histoire à Lili, mon aînée de 11 ans. Silence, pas normal. Comme je conduisais c'est dans le rétroviseur que j'ai levé le sourcil en cherchant son regard pour lui demander un commentaire. Elle hésite... "Maman, c'est trop bizarre, cette nuit, j'ai justement rêvé de tuiles qui s'envolaient. Comme dans le conte, elles étaient à manger comme des bonbons, elles se transformaient en réglisse et finalement je les mangeais...".
Bonjour Kerlane,
J'ai parfois un peu de mal à suivre, mais j' apprécie ces longues réflexions. J'aimerai développer comme tu le fais les idées qui me viennent mais ma petite tête ne suit pas...pas grave d'autres pensent pour moi...salut.
Rédigé par : aloun | lundi 14 juin 2010 à 21h14
Salut Alun, c'est bizarre ce que tu écris là, ton blog raconte aussi plein de ces aventures "de ta petite tête" enfin moi je le lis comme cela... mais c'est vrai que je suis dure à suivre ces temps... tout va trop vite!
Rédigé par : Kerleane pour Alun | jeudi 17 juin 2010 à 21h37