Je me sens comme Sisyphe ces jours au boulot: devant de lourdes tâches sans cesse recommencées. Je ne sais pas si c'est l'effet post-rentrée ou si décidément tout devient plus compliqué, mais il me semble que je n'arrête pas de sauter de tâche en tâche, en plus, elles se complexifient et les directions à suivre sont contradictoires (elles changent de jour en jour). Ce qui m'étonne le plus, ce sont les stratégies différentes que les gens adoptent face à ces situations cornéliennes.
Il y a les fatalistes, qui font l'autruche ou le mort; les agités, qui s'énervent et s'agitent en tous sens; les râleurs, qui commentent et critiquent; les sceptiques, qui attendent que çà se passe; et les pragmatiques, qui bricolent avec les moyens du bord.
Je suis aussi fascinée de voir à quelle dilution de compétences un boîte de taille pourtant réduite peut rapidement arriver et à la difficulté de coordonner/gérer une telle ruche au jour le jour (sans parler de planification à long terme!).
Mais je continue de ramasser ma boule, la monter où je peux, puis je passe à une autre boule, je la remonte où je peux, puis... etc.
Faut que je relise Dilbert...
C'est qui Dilbert?
Je ne veux pas perdre une occasion de m'instruire, et suis toujours à l'affût de nouvelles lectures...
Adelphiquement.Evelyne.
Rédigé par : alibi-bi | jeudi 26 octobre 2006 à 01h39
Voili voilou: Dilbert est à l'ingénieur en informatique ce que Kafka est au fonctionnaire... une référence incontournable pour prendre du recul avec humour sur l'absurdité de notre environnement professionnel... voir les liens sur
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dilbert
Rédigé par : Kerleane pour Alibi-bi | jeudi 26 octobre 2006 à 21h26