Ces derniers jours j'ai travaillé sur mes vieilles connaissances. Contrat alimentaire et je vois bien que je suis utile encore, mais je ne suis plus en phase avec tout cela. D'un autre côté, j'ai de la peine à me lancer dans mes nouveaux défis. Je ne sais plus très bien ce que je veux; jamais je n'ai jamais été aussi libre, et jamais je n'ai eu autant de doutes et de questionnements.
Ce soir, je prends un peu de temps pour moi, et voilà que mon intuition me porte à aller regarder ce que je publiais en février mars l'an passé.
Quelle surprise de relire dans cette note il y a un an jour pour jour, car je l'avais complètement oubliée celle-là:
plus je fais l'effort de lâcher-prise de ces émotions négatives, plus j'ai l'impression de peler un oignon, l'oignon de mes couches émotionnelles entassées par la vie, et de toucher du doigt des émotions très anciennes, très enfouies, que je n'arrive pas à bien dégager du fond de moi, comme celles de mon enfant intérieure que j'avais découverte il y a un an en faisant le stage de reiki. Hasard du calendrier?
Et 2 ans donc maintenant... j'en ai épluché des couches depuis 2 ans, depuis 1 an, depuis 6 mois. Au point de toucher maintenant de plus en plus aux couches restantes venues d'autres temps, celui de mes ancêtres, voire d'autres espaces, celui de mes étranges rêves géométriques multi-dimensionnels qui me sont encore si mystérieux...
mon regard aussi a changé. J'ai vu cette semaine des arbres élancer leurs branchages magnifiques vers le ciel sur mon trajet au boulot
En y retournant cet après-midi, comme à chaque fois que je refais ce trajet bien moins fréquemment à présent, j'ai croisé en conscience cet arbre justement! Pour la première fois, j'ai remarqué qu'il est penché en fait, mais l'angle de la route faisait que je ne l'avais jamais vu - simplement cette fois je l'ai aussi regardé par la vitre latérale et même vérifié dans le rétroviseur. Je ne peux plus voir les arbres comme je les voyais, ou plutôt ne les voyais pas, avant. Je ne vois pas les faunes qui les habitent et je ne les entends pas consciemment, mais je ressens quelque-chose... dans ma perception de l'arbre, il y a une résonance avec mes propres émotions, états d'âmes, parfois le germe d'une nouvelle idée ou prise de conscience. Même le silence d'un arbre dénudé l'hiver a quelque-chose de magnifique - l'expression d'une certaine solidité, grandeur, courage, comme des racines à nues qui s'élancent vers le ciel sans que rien ne les perturbe, ni le plus grand gel, ni la plus folle tempête, ni le plus long déluge.
Je suis convaincue que chacun peut développer ces nouvelles perceptions en s'amusant à laisser plus de place à son hémisphère cérébral droit. Aller en nature jouer à ces jeux d'imagination est une expérience extraordinaire à chaque fois, mais pas forcément sur le moment, pour moi c'est après que cela ressort, barrières protectrices anti-délire de mon mental obligent... Je pense que de nouvelles connexions se font dans le cerveau à travers ces jeux créatifs, et amènent ensuite à changer sa perspective au quotidien, à aborder les problèmes sous un angle différent, ce qui peut soudain débloquer des situations jugées inextricables sur un plan purement mental...
J'ai du mal à parler de tout cela avec mon entourage tant professionnel que familial autrement que par petites touches, car j'ai moi-même eu besoin de beaucoup de temps pour m'ouvrir à ces drôles d'idées, mais je les croise des fois dans des endroits les plus inattendus, jusque dans les catalogues de bouquins professionnels particulièrement sérieux...
Beaucoup de points communs dans cette note. D'abord le temps libre trop pesant qui moi aussi me pousse vers un nouveau changement en perspective après une longue période de repos "mental". Puis la façon d'observer les choses, la nature... J'y pensais en promenant le chien tout à l'heure... j'essayais de me rappeler comment je percevais l'environnement ici à notre arrivée. Je ne leur donne plus la même valeur aujourd'hui, signe qu'il est vraiment temps pour nous de découvrir d'autres horizons. Mais qu'il est bon de laisser faire notre nature...
Rédigé par : aloun | vendredi 04 mars 2011 à 17h54
Ah puis j'oubliais...les bannières que tu choisi pour ta page, sont celles que j'ai un jour ou l'autre affiché...jusqu'à me faire une présentation perso.
Rédigé par : aloun | vendredi 04 mars 2011 à 17h57